Transvolcanique 2009

 1ère journée
Pour la deuxième fois, nous voilà Gilles et moi au départ de la Transvolcanique 2009, sans oublier Dominique. Nous somme quelque peu en retard car nous sommes partis de Bourgogne le samedi à 6h du matin. Bref, quand le starter lance le départ des 1 600 participants, nous nous attablons pour prendre le petit déjeuner et du coup partons les derniers (je parle de Gilles et moi, pas de Dominique !!). Après moins de 2 kms, une légère pluie commence à tomber : heureusement ça ne dure pas longtemps. Mais on roulera toute la journée sous un ciel gris. Gilles prend rapidement le large et je roule avec Claude, un de ses copains bourguignons. Au bout d’une dizaine de kms, 1er bouchon au même endroit que la dernière fois.  Mais heureusement, nous suivons quelques concurrents qui paraissent sur d’eux et contournons le bouchon : du coup, on remonte un grand nombre de place au classement (virtuel car c’est une rando et pas une course). On enchaîne grandes allées roulantes et portion de bitume, tout en montant : pas passionnant, mais les cuisses chauffent : 17 kms pour 600 m de dénivelle. 1 er ravito bien garni où je retrouve d’autres copains partis plus tôt mais restés plantés dans le bouchon (20 mn d’attente). On repart, toujours en montant, sur un parcours pas très intéressant. Un seul point noir : 2 kms de petit chemin (1 m de large) pleins de pierres rondes, humides avec de la mousse, sans oublier des racines : tout le monde pied à terre et 20 mn pour franchir les 2 kms, en ayant été attaqué par un essaim de guêpes : bilan : 6 piqûres sur la jambe gauche pour Pierre
 

1ers ennuis mécaniques pour le copain bourguignon de Gilles : la vis qui tient l’amortisseur de son Canondale a cassé mais heureusement l’assistance technique dispose de la bonne vis.=au 2° ravito


On repart une fois le vélo réparé, jusqu’au repas après 55 kms : un peu déçu par cette première matinée. Ensuite le parcours de l’après midi s’améliore nettement : moins de passage routiers, plus de chemins dans la forêt ou à travers les champs
On continue à grimper jusqu’au col à 1400 m d’altitude que l’on atteint par un super chemin bien pentu avec pas mal de gros trous : le passer sans mettre pied à terre nécessite un peu de chance, beaucoup de technique et de pêche car on a déjà 70 kms dans les pattes : mais c’est sympa car beaucoup de monde attendent en haut de chemin et t’applaudissent. En plus, on débouche sur un super panorama. On descend ensuite doucement jusqu’à la ville du Mont D’or. Gilles ne peut pas faire la boucle supplémentaire de 10 kms (et 300 m de dénivellé) pour cause de barrière horaire. Pour ma part, je ne suis pas déçu car il faut que je m’économise pour demain. Le compteur affiche 82 kms pour 1920 mètres de dénivellé (en 6h de pédalage pour moi). On dort dans un petit hôtel du Mont D’or avec malheureusement un repas plus que quelconque (contrairement à la dernière fois), à l’inverse d’autres concurrents logeant dans d’autres hôtels. En revanche, on a la chance de pouvoir boire un coup dans un bar où l’on peut écouter un duo chanter du « rythme and blues » : vraiment super. A 22h, tout le monde au dodo.
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 2ème journée On décolle à 8h du matin, sans attendre le départ groupé de 8h30, afin d’éviter les bouchons. Au bout de 1 km (de descente), on remonte au départ pour se faire expliquer le chemin car il n’est pas fléché. On repart, en descendant par la route puis en longeant une rivière : début plutôt cool. Après 8 kms, on déchante vite : on enquille une route super raide, tout à gauche : à froid, c’est dur. Ca se gâte avec un chemin tout aussi raide avec des racines humides : 99% des concurrents passent à pied, avec un sacré bouchon : on met bien 10 mn à passer un petit pont en bois. Une fois la montée passée (500 m de dénivellé en 8 kms), on repart doucement sur du plat. Il faut 2 kms pour étirer le peloton. Le paysage consiste en de magnifiques volcans. Un autre copain bourguignon de Gilles casse sa fourche (l’axe de roue de sa Lefty) : c’est fini pour lui : il finira avec la camion balai. Lui aussi roule en Canondale !! On se tape ensuite une super descente sur 3 kms : un chemin large de 3 mètres, entre deux champ, recouvert de cailloux (du style ballast SNCF) mais avec deux traces de roue, larges de 30 cm) : j’atteint 52 km/h : il ne faut pas sortir de la trace car il y a des barbelés sur les cotés. A 10h, du mat, il se met à pleuvoir ; ce n’est pas du crachin breton amis une bonne grosse pluie : pas cool. En plus on traverse des petits villages dans lesquels ruisselle sur la route de l’eau qui vient des cours de ferme, pleines de purin : bonjour l’odeur !! Heureusement la pluie s‘arrête au bout d’1h30. Mais on restera humide toute la journée. On mange à midi au même endroit qu’à l’aller. On redémarre par une bonne côte : le repas a du mal à passer !! On enquille ensuite plein de descentes dans des petits chemins (un vrai régal) en alternant avec des montées. Il faut faire attention car le terrain est gras. A la fin, super descente pour finir. Belle journée avec 90 kms pour 1800 m de dénivellé et 6h de pédale (avec en prime un peu de mal à s’asseoir !!) : on est content d’arriver car on a mal aux jambes : les côtes sont longues contrairement à chez nous. A l’arrivée, on prend une douche froide mais nous n’avons pas le choix, vu notre état de propreté. On lave notre vélo (30 mn d’attente) et on boit un coup pour fêter cette belle rando : organisation parfaite, beau parcours et magnifiques paysages. Seul bémol : la pluie, le monde (1600 participants vs 1200 la dernière fois), et le tracé pas intéressant la première matinée. Le plus serait de diminuer les passages routiers de la première journée. Mais nous la referons car les descentes de la seconde journée sont « tip top »en espérant qu’il fasse grand beau comme la dernière fois : les organisateurs nous ont dit que c’était une des éditions les plus dures en raison de la météo.
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