Les Chemins du Soleil 2011.


Avec dans les rôles principaux Dominique G (la star puisqu'il roule dans la catégorie Elite) , Gilles C. , Patrick P , Pascal G. et Pierre G. (le narrateur), sans oublier les dames de ces messieurs.
Jeudi 2 juin au petit matin, direction Villars de Lans, dans la parc national du Vercors, sous un temps estival, avec Brigitte et Pascal.
6h30 plus tard, arrivée sous un temps maussade : ils avaient eu de la neige 2 jours auparavant : on met nos polaire (DSA évidemment) et allons chercher nos dossards.
On se retrouve tous puis direction le briefing dans la patinoire puis la queue pour le repas du soir.
Trop de monde : nous rejoignons pour quelques instants les femmes parties au restaurant puis Pascal et Pierre retournent se régaler avec les ravioles offerts par l'organisation. Gilles aura même la possibilité de les comparer avec celles du restaurant !!!
Etape 1 Vendredi matin, départ à 7 h 45 sous quelques nuages : rien de bien grave. Ça commence doucement Les choses sérieuses arrivent : premier coup de cul : 400 de D+ en 6 kms : on en fait pas mal en poussant le vélo car le sol est gras, avec plein de racines et de pierres, peu d'adhérence et une pente très forte. Heureusement, une super descente nous attends : 10 kms de single dans les bois mais assez glissant.
On arrive au premier ravitaillement, au km 34. Un jet d'eau nous permet de nettoyer nos vélos bien boueux. On repart pour 21 kms de montée, dont un passage dans une allée forestière pleine de glaise (façon traversée du plateau de Saclay durant l'hiver) : l'enfer. Gilles en profite pour crever. Sans oublier une montée en S qui n'en finit pas …
Après le second ravito , on se dirige ensuite vers une montée en télésiège, dixit le roadbook : en fait, c'est sous le télésiège, à pied … On arrive enfin au sommet de la montage : c'est magnifique, avec une vue à 360 ° et des névés.
On roule un peu sur les crêtes puis une première descente (trop pentue à certains endroits) puis un chemin en balcon (magnifique et impressionnant à certains endroits : pas droit à l'erreur) puis une super descente : (un mix de single et de pistes de 4x4 ) : c'est le grand pied  car on a enchainé 20 kms de descente !!!
Ça sent le chaud en bas. Merci Yann d'avoir purgé et réglé ma fourche. Il nous reste 20 kms de « plat » (tout est relatif dans ce pays) pour atteindre à 18h30 le village de Luc en Divois. Bilan de la journée : 103 kms au compteur, 3000 de D+, 10h de pédalage, une matinée avec trop de poussage de vélo mais une super après midi.
Etape 2 On démarre à 7h30 par une côte de 8 kms dont je fais (comme une grand majorité des participants) une grande partie à pied car elle est trop pentue ou sans aucune adhérence. On enchaine ensuite sur 20 kms un single avec des coups du cul (que l'on fait à pied) ou légèrement en dévers mais avec des racines et des pierres et toujours aussi gras : c'est super technique.
On avance pas.
On arrive enfin au col, 25 kms après le départ : tous les concurrents se plaignent d'avoir trop poussé le vélo. Une super descente de 10 kms avec un single d'enfer dans la forêt nous amène au second ravito, au km 36. Pascal et Pierre décident de rentrer par la route (3 kms, sous la pluie qui vient de faire son apparition) ) pour 'éviter une bosse de 750 m de D+ en 15 kms, afin de s'économiser pour l'étape du lendemain. Mais cela valait coup car les courageux Patrick , Gilles et Dominique ont profité la haut d'une super vue et d'une descente super technique. Bilan de la journée : 39 kms et 1400 de D+ (57 kms et 2400 de D+ pour les autres), mais nous avons trop poussé le vélo, comme la veille.
Dominique, quant à lui, repart à 21h30 pour une étape de nuit, avec retour à 2h du matin : le fou ! Lâchement, nous abandonnons Dominique, préférant l'hôtel à la tente.
Etape 3 On part à 6h30 du matin pour une très longue piste forestière qui monte doucement mais surement : presque 20 bornes de montée (700 de D+), avec de la brume puis la pluie qui se met à tomber : le sol aspire le pneu : c'est dur.
Puis l'orage éclate : la pluie tombe drue. On attaque la descente toujours sur la piste forestière pleine de boue : on l'impression d'avoir crevé à l'avant et à l'arrière : le vélo flotte. Il faut faire attention. Puis on rentre dans la foret sur un single toujours aussi boueux, en alternat des descentes bien pentue et des passages en dévers : le tout sous la pluie : on doit souvent mettre pied à terre : plus aucun plaisir à faire du vélo.
L'organisation arrête la course au bout de 38 kms, dans le village où nous logeons à l'hôtel : le coup de chance !! Seul le courageux Dominique, continue en vélo sous la pluie jusqu'à la ville de Gap par la route (2h)  : c'est le seul finisheur de DSA : bravo l'artiste.
Nous filons directement à notre chambre (notre arrivée ne passe pas inaperçue) pour prendre une douche chaude : le bonheur. Après, il nous faut laver les vélos et charger les voitures. On clôture ce week-end par un café avec tout le monde. Puis c'est parti pour 6h30 de route, direction Wissous. J'en profite lâchement pour dormir à l'arrière.
Merci à Brigitte d'avoir conduit, sans oublier Pascal.
Le bilan global est mitigé : nous sommes content d'avoir été presque au bout, mais il y a vraiment trop de portage : même pat temps sec et avec une super forme, il est impossible de passer en vélo : c'est la grande différence entre une rando et un raid. Dommage que le temps n'est pas été avec nous le dernier jour.
En outre, nous étions très souvent dans la forêt, alors que je m'imaginais dans les alpages : bref un peu déçu au niveau du paysage.
En revanche, nous sommes « tapés » de super descentes et un chemin en balcon d'enfer.



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