Ultra Raid de la Meije.

Nous voilà partis pour 100 km de VTT et 5000 m de dénivelé positif.
Patrick, Dominique, Gilles, Olivier et moi arrivons au gite de la brêche à Villar d'Arène, et préparons nos VTT dans notre chambre spacieuse.
Et oui, tel des gosses, nous avons mis deux de nos jouets dans la chambre.
Celle-ci se trouvera couverte de liquide anti-crevaison après l'éclatement d'un pneu pendant le diner.
Nous sommes inquiets car la météo n'est pas favorable, et le briefing de l'association ni change rien, bien au contraire.
Nous frôlons l'annulation pure et simple si les hélicoptères ne peuvent pas accéder à tout l'itinéraire du parcours, et ils ne cessent de dire que nous allons en chier (même dans les descentes ?).
De plus, mes compères ne cessent de me narrer leurs mésaventures pluvieuses de Valence-Gap !!
Mais dans quoi j'me suis lancé ?
Réveil à 3 heures, il pleut.
Un bref coup de fil à l'organisation qui nous confirme l'annulation du départ de 4h30.
Re-réveil vers 5h, et toujours pas de départ.
L'angoisse monte, tout est humide et le ciel est couvert...
Nous commençons à prévoir une solution de repli dans le Morvan où Gilles et Olivier pourrons nous guider.
8h30 un départ de dernière minute est donné pour un 60 km et 2500 m de dénivelé.
Nous partîmes les derniers car tout était rangé pour le départ.
Nous roulons donc sur un sol humide pour gravir le col des trente Combes, le Col Saint Georges, le col du Souchet et pleins d'autres petites montées.
L'organisation a fait l'impasse sur le Galibier, le Lautaret, et le col de la ponssonnière.
OUF!! COOL!!
Nous vivons à présent, un moment fort de VTT de montagne avec comme panorama plusieurs glaciers et d'immenses plateaux.
Nous arrivons après avoir fait du 9 km/h de moyenne... Et oui, que 9...
Pourtant on a donné, et encore donné.
Le premier n'aura fait que du 14 de moyenne (et c'est un pro !)
Nous reconnaissons tous que le 100 km n'aurait pas pu être bouclé (pour ma part c'est sur et certain, pour d'autres c'est moins sur).
Pour finir, je reprendrai l'expression d'un « gars du coin » avec qui nous avons mangé samedi soir :
 « si y pleut, c'est qu'ya un bon dieu !! ».
Le lascar ne se voyait pas reprendre le vélo le dimanche matin après avoir fait ce même circuit le samedi après-midi (il avait prit l'option sur deux jours).
Et nous 5 réalisons que cette pluie fut en quelques sortes une bénédiction.
Nous remettrons ça l'année prochaine pour le 100 km en espérant motiver d'autres bleus.
Ce coup-ci sur deux jours et non un.
Laurent D.
 
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