Sur les traces des castors

 Ca y est c’est reparti.
Un mois et demi après le Josas, les Baraise Père et fils reprennent les chemins du Trail. Ce samedi 12 juin c’est à Vauhallan que nous nous rendons. Le nom de la course, Le castor fou.
Ce trail fait partie du challenge vert de l’Essonne et celui de la Bièvre (Josas et Castor fou). Nous arrivons sur le site à 17H00. Une heure et demie avant le départ. Faut bien ça pour chauffer les muscles de l’ancêtre de DSA. Juste avant le départ du Trail, nous avons le droit au traditionnel blabla de l’organisateur pour nous rappeler que nous partons pour 22 km (comme si on le savait pas) et pour dire que les chemins étaient boueux ; ha bon il est tombé de l’eau ?? (Pas loin de 50 mm dans la nuit).
Le départ est donc donné à 18H30. Départ en troupeau (12 et 22 km en même temps). Une vrai foire, mais bon ça va, avec le père ont s’est mis devant histoire de pas trop jouer des coudes. Un premier kilomètre en faux plat montant où JP nous fait un départ digne de sa plus grande jeunesse. Pour ma part je préfère partir tranquille (ne pas recommencer l’erreur du Josas en partant à 15 de moyenne pour exploser au 10ème km). Durant 4 km, le parcours est assez plat avec un chemin large, un passage en ville pour Monsieur le Maire, facilitant les dépassements et l’étirement du peloton. Jusque là tout va bien, le rythme est correct avec une vitesse moyenne de 13 Km/h. Le 4ème km marque le début des festivités. Nous entrons dans les bois. La route se rétrécit avec quelques côtes. C’est là que je commence une course tactique avec les espoirs (ma catégorie).
Je décide de rester devant sans trop attaquer. Je peux ainsi gérer la vitesse. Pendant ce temps, JP se fait une déchirure au mollet 6ème km. Il continue tout de même pour voir si ca peut tenir.
1er ravito au 7ème, je décide de prendre juste un verre d’eau alors que mon adversaire ne s’arrête pas. Pas de panique, il a l’air costaud mais un peu juste dans les côtes. Il prend une centaine de mètres d’avance. Nous sommes à présent sur le plateau de Saclay et les sensations sont bonnes pour arriver à la moitié du parcours. Là commence un autre type de Trail. Beaucoup plus boueux avec plus de sous bois. Au km 13, une grosse côte me permet de rattraper mon concurrent.
2ème ravito, idem que pour le 1er je prends le temps de recharger les batteries. L’écart se refait. Mais les côtes arrivent. La fatigue se faire sentir (surtout qu’il ne s’est pas ravitaillé). C’est à ce km, que JP se dit que c’est fini. Le mollet ne tient plus. Mais en se retournant pour rentrer il s’aperçoit qu’il y a du peuple derrière. Alors notre courageux petit Gaulois reprend la route. Au 14ème km, surprise un autre espoir. Celui là je le connais , il m’avait dépassé dans le dernier km au Josas. Aujourd’hui il n’y aura pas un deuxième cadeau. Je reste derrière lui un km pour accélérer juste avant une descente. C’est bon l’écart est fait. Il me reste juste le premier lascar à rattraper. Comme prévu ses jambes semblent ne plus répondre dans les côtes. Je décide donc de lâcher les chevaux. Il essayera de tenir mais il n’y parviendra pas. 17ème km dernier ravito. De l’eau, une orange et je repars. Les jambes commencent à être lourdes. Mais la fin est proche. Surtout ne pas ralentir. Les trois derniers kilomètres me permettront de profiter. Croyant être 1er espoir je me dis que le travail est accompli. Mais sur l’air d’arrivée, surprise le 1er espoir du Josas est là. Dommage.
J’attends le classement et 2ème surprise je suis 3ème espoir et 33ème au général sur 446. Pas de regret, je ne pouvais pas aller plus vite. Je boucle le parcours en 1H37mn avec une moyenne de 12,48 km/h, à seulement 12mn du premier au général et 5mn du 1er espoir. Pendant ce temps JP finit sur une jambe à la 316ème place en 2H12mn. Félicitations père. Certains auraient sûrement abandonné. Beau parcours, avec une bonne organisation.
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